Bienvenue à Vivaldi Browser 1.0 (technology preview)

Il y a un an, Vivaldi Technologies créait ce site afin de remplacer les services en ligne My Opera.

Aujourd’hui est dévoilée l’autre produit de la startup islandaise  : un nouveau navigateur au look&feel d’Opera, le vrai, la suite Internet que nous autres amateurs trouvaient particulièrement originale, innovante, bien pensée, agréablement personnalisable, infiniment bidouillable, très riche en fonctionnalités et petits détails pratiques. La suite Opera, dotée de son moteur Presto, s’est arrêtée en version 12 et bien qu’elle fonctionne encore plutôt bien, son absence d’évolution la condamne à plus ou moins court terme, que ce soit au niveau de la sécurité ou de la compatibilité sur des sites à la mode. 

Vivaldi Browser, contrairement aux nouveaux produits d’Opera Software et aux autres navigateurs si banalement similaires, saura j’espère la remplacer et ce qu’on peut découvrir actuellement sur ce premier aperçu public peut le laisser entrevoir. La partie navigateur est par contre motorisée par Blink, le moteur de Chrome, pour des raisons pragmatiques de compatibilité et surtout de maintenabilité. L’équipe réduite (une vingtaine de personnes, à priori) de Vivaldi n’aurait pas les moyens de maintenir à jour un moteur de rendu de plus en plus sophistiqué et un performant interpréteur de script « maison », basé sur Presto/Carakan ou non. Donc autour de ce moteur Blink/V8 (développé par Google mais aussi par Samsung, Opera Software et quelques autres) performant et respectueux des standards, on retrouve une interface complètement construite en technologies Web (HTML, JS, CSS…) qui propose à ce jour :

– des onglets personnalisables (disposition au choix sur tous les cotés, avec ou sans vignettes d’aperçus, colorisés en fonction de l’icône du site, empilables par glissé/déposé et/ou par domaines. 

– un menu pouvant être présenté soit sous forme de discret bouton au logo de Vivaldi, soit disposé de manière plus classique en haut de fenêtre.

– un Speed Dial pas si classique que cela, puisqu’il dispose maintenant de dossiers, de groupes et de boutons d’accès aux signets et à l’historique.

– des panneaux latéraux, positionnables à gauche ou à droite, pour les signets, les notes, les téléchargements et… le courrier et les contacts car oui, comme Opera 12, Vivaldi Browser n’est pas qu’un navigateur et intègre déjà les prémices d’un client de messagerie IMAP/SMTP (débranché sur cette Technology Preview) !

– une barre d’outils classique, avec champ d’adresses à tout faire et un champ de recherche.

– une barre d’état dotée, entre autres, d’un bouton permettant de désactiver l’affichage des images, sûrement un clin d’œil aux plus antiques versions d’Opera qui ont toujours disposé de cette possibilité, moins cruciale de nos jours avec des connexions haut-débit. Un autre bouton fait apparaître une liste d’actions (styles CSS et scripts) qu’il est possible d’appliquer à une page Web, pour par exemple améliorer sa lisibilité, bloquer du contenu ou lui donner un look étrange 🙂

– une page de réglages déjà bien fournie, pour configurer entre autres les moteurs de recherche, les raccourcis clavier, gérer les cookies et mots de passe mémorisés…

Ce nouveau navigateur dispose aussi de raccourcis gestuels à la souris et d’une innovation fort pratique, accessible via la touche F2, pour ouvrir très rapidement un signet doté d’un surnom ou accéder à un onglet parmi tous ceux ouverts, à diverses commandes internes ou encore à des entrées d’historique ou de Speed Dial. Les notes sont déjà opérationnelles ainsi que la fonctionnalité d’importation des données utiles d’Opera, IE et Firefox (pas encore de Chrome, ni de Safari). Le support des extensions est évidemment  prévu.

Vivaldi Browser est disponible au téléchargement depuis quelques minutes sur http://vivaldi.com, en version 1.0 Technology Preview pour Windows (XP SP2 à 8.1), MacOSX et Linux.

J’ai eu la chance de pouvoir tester plus de deux mois ce navigateur étonnant, d’en assurer la traduction et d’avoir accès à son système de suivi des bugs, donc je reste privilégié pour deviner son gros potentiel d’évolution. Il faudra, bien sûr, être patient ; Né il y a quelques mois seulement, Vivaldi reste encore loin d’Opera 12, tout ce qui manque n’arrivera pas tout de suite et les bugs sont bien présents et variés 🙂 

Mais la philosophie de Jon et de quelques autres anciens d’Opera Software (Olli, Yngve…) est bien là, et malgré un moteur de rendu désormais banal et fort répandu, on commence à ressentir l’âme de nos Operas d’antan \o/

Longue vie à Vivaldi !

Copies d’écran :

Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *